American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
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1 avis neutre
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10.06 - Mortel hiver
Winter Kills
Alors que le corps sans vie de Burleson est découvert par un pêcheur, Holden Vaughn, membre du conseil municipal, ordonne à Belle et Austin de s'occuper de Harry et Alma. Le père tente de convaincre sa fille qu'ils ne doivent plus prendre de cachets. Eli est enlevé, et une lettre menaçante est retrouvée dans son berceau.
Diffusion originale : 22 septembre 2021
Diffusion française :
22 septembre 2021
Réalisat.eur.rice.s :
John J Gray
Scénariste.s :
Brad Falchuk
,
Manny Coto
Guest.s :
Alan Brooks
,
Benjamin Papac
,
Cassandra Ballard
,
Christopher Carroll
,
Dot-Marie Jones
,
Eileen Gonzales
,
J. Stephen Brantley
,
Joe Conti
,
Marnie Crossen
,
Matthew Brady
,
Nick Flaig
,
Rif Hutton
,
Robin Weigert
,
Roslyn Gentle
,
V Nixie
,
Walter Cox
,
Pierce Cady
,
Laurie Deziel
,
Adam Lendermon
,
Denis O'Hare
,
Finn Wittrock
,
Frances Conroy
,
Ryan Kiera Armstrong
,
Evan Peters
Je n'avais pas conscience qu'un autre épisode sur Red Tide était prévu pour "conclure"... dommage qu'il ne conclut plus ou moins rien. Je pense qu'il vient même empirer l'histoire, en fait. J’aurais préféré en rester à l’épisode 5.
Le début est pourtant assez engageant, avec l'annonce d'un duel final entre la famille Gardener et les auteurs huppés de littérature. Il y a toute cette question de "les scénaristes ne sont pas de vrais artistes" qui est abordée, et on se retrouve vraiment à avoir envie que tout le monde meurt salement puisqu'il ne reste que des personnages antipathiques.
La réalisation est également toujours au top (le passage où Ursula, Harry et sa fille sont dans leur salon filmé depuis l'intérieur de la cheminée qui laisse des flammes tout le long du bas de l'écran, parce qu'on est vraiment en train de suivre 3 pourris qui finiront par cramer en enfer).
L'affaire est bien trop vite réglée cela dit, Ursula retourne les pâles zombies contre Belle et Austin avec un peu de magie, et il faut comprendre que la Chimiste a accepté sa proposition en hors-champ. Pourquoi pas, même si tout est rapide et que j'ai du mal à croire qu'Harry ne soit pas capable de dégager sa fille lorsqu'elle commence à lui mordre le cou. Le choc, dirons-nous.
Le propos était pourtant clairement énoncé par cette scène au début au conseil d'administration de la ville : il faut que les pillules continuent sinon quoi les touristes iront voir ailleurs, dans les Hamptons ou pire. Ryan Murphy s'adresse ici à l'audience, qui revient sans cesse l'hiver pour American Horror Story. Or si le sang et les excentricités s'arrêtent, l'audience ira voir les shows de networks de bas étage et de basse créativité ("The gays might stop coming" était clairement un rappel du côté camp de la série qui a su trouver une bonne partie de son public ainsi).
Dommage donc d'avoir ainsi cassé cette belle fin sombre d'épisode 5 avec un bain de sang un peu conventionnel qui laisse imaginer que la ville sera effectivement laissée à l'abandon.
Et puis le dernier acte à Hollywood est clairement aussi bâclé. On ne fait que voir la relation entre Ursula et Alma qui est plus ou moins sans surprise : Ursula gère des offres, Alma continue d'être prête à tout et complètement cinglée. On assiste à une succession de scénettes toutes assez irréalistes (la salle de fac où tous les étudiants prennent la pillule après qu'Ursula fasse un petit speech), jusqu'à ce qu'Hollywood soit en feu.
C'est assez méta là encore et clairement voulu :
Mais même si l'idée que Hollywood vienne "ruiner" ce qui précède est pas mal, ça ne vaut pas le coup de véritablement ternir l'image de cette autrement très bonne saison. Et ça n'excuse pas les multiples raccourcis, scènes fausses et choix de conclusions étranges. Oui, Hollywood vient tout gâcher et cet épisode est d'ailleurs moins créatif que les autres, mais je pense que le meta a vite ses limites quand la vraie qualité de la saison disparaît aussi, ne laissant qu'une parodie.
Même si cet épisode reste cohérent, il est finalement juste sans surprise et un peu banal, avec des scènes bâclées, laissant plus de trous que le précédent (j'avais du coup envie de revoir la policière ou Billie Lourd, par exemple, dommage). Même si tout s'explique car "c'est meta", je reste avec un petit goût amer en bouche, et préfère rester sur ma bonne impression des 5 premiers épisodes.